Sophie, cariste depuis 15 ans, souffre aujourd'hui de névralgie cervico brachiale (NCB). Au-delà de la douleur constante, c'est son projet d'acquérir une voiture adaptée à ses besoins qui est sérieusement compromis. Pourquoi ? La reconnaissance de la NCB comme maladie professionnelle, bien que donnant droit à certaines compensations, peut paradoxalement complexifier l'accès au financement automobile. L'accès à une assurance auto adaptée devient également une préoccupation majeure.
Nous aborderons la définition précise de la NCB, les critères de reconnaissance en maladie professionnelle, l'impact sur la capacité à conduire, les répercussions financières et, surtout, l'impact indirect sur l'obtention d'un prêt automobile ou d'une assurance adéquate. Il est crucial de comprendre comment naviguer dans le système de financement et d'assurance auto lorsque l'on est confronté à la NCB.
Comprendre la névralgie cervico brachiale (NCB)
La névralgie cervico brachiale, souvent abrégée NCB, est une affection douloureuse qui irradie le long du trajet d'un ou plusieurs nerfs cervicaux, depuis le cou jusqu'au bras, voire jusqu'à la main. Elle résulte généralement d'une compression ou d'une irritation de ces nerfs au niveau des vertèbres cervicales. Comprendre l'origine et les manifestations de cette douleur est essentiel pour appréhender les défis auxquels sont confrontées les personnes atteintes. Une bonne connaissance de la NCB est primordiale pour évaluer son impact sur l'assurance auto et le financement.
Définition approfondie
L'origine de la douleur dans la NCB provient le plus souvent d'un pincement ou d'une compression d'une racine nerveuse au niveau du rachis cervical. Ce pincement peut être causé par une hernie discale, une arthrose cervicale, un rétrécissement du canal rachidien ou une tumeur. La douleur se propage ensuite le long du nerf, suivant un trajet précis qui dépend de la racine nerveuse affectée. Un diagnostic précis est donc essentiel pour un traitement adapté et une gestion efficace de la NCB.
Les symptômes courants de la NCB incluent une douleur vive, lancinante, ou en brûlure, qui peut être constante ou intermittente. Cette douleur est souvent accompagnée d'engourdissements, de picotements, ou de sensations de décharge électrique dans le bras, la main, ou les doigts. Une faiblesse musculaire peut également être présente, rendant difficile la réalisation de certains mouvements. Ces symptômes peuvent affecter la capacité à conduire et donc impacter l'assurance auto.
Il est important de distinguer différents types de NCB en fonction de la racine nerveuse touchée. Par exemple, une atteinte de la racine C6 peut provoquer une douleur et un engourdissement dans le pouce et l'index, tandis qu'une atteinte de la racine C7 peut affecter le majeur et l'arrière du bras. Le diagnostic précis est donc crucial pour orienter le traitement et évaluer les conséquences sur la capacité à conduire et l'assurance auto. Savoir identifier la racine touchée peut aider à anticiper les difficultés rencontrées.
Causes de la NCB
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine d'une NCB. Les facteurs dégénératifs, tels que l'arthrose cervicale, sont une cause fréquente, en particulier chez les personnes âgées. L'arthrose entraîne une usure des cartilages et la formation d'ostéophytes (excroissances osseuses) qui peuvent comprimer les nerfs. La prévention de ces facteurs est importante pour limiter l'apparition de la NCB et ses conséquences sur la vie quotidienne et professionnelle.
La hernie discale cervicale, qui se produit lorsqu'un disque intervertébral se rompt et comprime un nerf, est une autre cause courante de NCB. Les traumatismes, tels qu'un accident de voiture ou une chute, peuvent également provoquer une hernie discale ou d'autres lésions qui entraînent une NCB. Certains facteurs professionnels, notamment les postures contraignantes, les mouvements répétitifs et les vibrations, peuvent également favoriser l'apparition d'une NCB. La reconnaissance de ces facteurs est cruciale pour la prévention et la reconnaissance de la NCB comme maladie professionnelle.
- Facteurs dégénératifs (arthrose cervicale)
- Hernie discale cervicale
- Traumatismes (accident de voiture, chute)
- Facteurs professionnels (postures, mouvements répétitifs, vibrations)
Diagnostic
Le diagnostic de la NCB repose sur un examen clinique approfondi réalisé par un médecin. Cet examen permet d'évaluer la douleur, la sensibilité, la force musculaire et les réflexes du patient. Des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour confirmer le diagnostic et identifier la cause de la compression nerveuse. Un diagnostic précoce et précis est essentiel pour un traitement efficace et pour minimiser les conséquences de la NCB sur la vie quotidienne.
Les examens complémentaires couramment utilisés comprennent la radiographie, l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) et l'EMG (Electromyogramme). La radiographie permet de visualiser les os du cou et de détecter d'éventuelles anomalies osseuses. L'IRM est un examen plus précis qui permet de visualiser les tissus mous, tels que les disques intervertébraux et les nerfs. L'EMG permet d'évaluer la fonction des nerfs et des muscles et de détecter d'éventuelles lésions nerveuses. Ces examens permettent de déterminer la cause de la NCB et d'adapter le traitement en conséquence.
Traitements
Le traitement de la NCB vise à soulager la douleur, à réduire l'inflammation et à restaurer la fonction. Plusieurs options de traitement sont disponibles, allant des médicaments à la chirurgie. Le choix du traitement dépend de la cause et de la gravité de la NCB. Un traitement adapté permet de minimiser les conséquences de la NCB sur la vie quotidienne et professionnelle, y compris sur la capacité à conduire.
Les médicaments couramment utilisés pour traiter la NCB comprennent les antalgiques (paracétamol, opioïdes), les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les myorelaxants. La kinésithérapie est également un élément important du traitement. Les exercices de kinésithérapie visent à renforcer les muscles du cou et des épaules, à améliorer la posture et à soulager la compression nerveuse. La kinésithérapie peut aider à améliorer la mobilité et la capacité à conduire.
Dans certains cas, des infiltrations de corticoïdes peuvent être réalisées pour réduire l'inflammation et soulager la douleur. La chirurgie est généralement réservée aux cas où les autres traitements n'ont pas été efficaces ou en cas de compression nerveuse importante. Plusieurs techniques chirurgicales sont possibles, en fonction de la cause de la NCB. La chirurgie peut être une solution pour les cas les plus graves, mais elle doit être envisagée avec prudence.
La NCB reconnaissance en maladie professionnelle
La névralgie cervico brachiale peut être reconnue comme maladie professionnelle lorsque son origine est directement liée à l'activité professionnelle du patient. Cette reconnaissance ouvre droit à une indemnisation et à une prise en charge spécifique des frais médicaux. La procédure de reconnaissance peut être complexe, mais elle est essentielle pour les personnes dont la NCB est due à leur travail. La reconnaissance en maladie professionnelle peut avoir un impact significatif sur la vie financière et professionnelle des personnes atteintes.
Cadre législatif
En France, la reconnaissance d'une NCB comme maladie professionnelle est encadrée par le Code de la Sécurité Sociale. Les tableaux des maladies professionnelles, annexés à ce code, répertorient les affections susceptibles d'être reconnues comme maladies professionnelles, ainsi que les conditions de travail qui doivent être réunies pour que la reconnaissance soit possible. Les tableaux 57 et 97 sont particulièrement pertinents pour la NCB. Une connaissance précise du cadre législatif est essentielle pour faire valoir ses droits et obtenir la reconnaissance en maladie professionnelle.
Le tableau 57 concerne les affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail. Le tableau 97 vise les affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes. Bien que ces tableaux ne mentionnent pas explicitement la NCB, ils peuvent être utilisés pour la faire reconnaître si les conditions de travail du patient correspondent aux critères décrits dans ces tableaux. Il est donc important d'analyser attentivement ses conditions de travail et de les comparer aux critères des tableaux des maladies professionnelles.
La procédure de reconnaissance d'une maladie professionnelle comprend plusieurs étapes. Le patient doit d'abord déclarer sa maladie à sa Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) ou à sa Mutualité Sociale Agricole (MSA). La CPAM/MSA effectue ensuite une enquête pour déterminer si la maladie est bien liée au travail du patient. Une expertise médicale peut être demandée pour évaluer le lien de causalité entre la maladie et le travail. Si le lien de causalité est établi, la NCB est reconnue comme maladie professionnelle. Il est important de constituer un dossier solide et de se faire accompagner par des professionnels pour faciliter la procédure de reconnaissance.
- Tableaux des maladies professionnelles (France : tableaux 57 et 97)
- Procédure de reconnaissance (déclaration, expertise médicale, rôle de la CPAM/MSA)
Secteurs d'activité à risque
Certains secteurs d'activité sont particulièrement à risque de NCB, en raison des contraintes physiques qu'ils imposent aux travailleurs. Le BTP (Bâtiment et Travaux Publics), l'industrie agroalimentaire, les métiers de la manutention, le travail à la chaîne et le travail sur écran prolongé sont autant de secteurs où les risques de développer une NCB sont élevés. Il est donc crucial de mettre en place des mesures de prévention adaptées dans ces secteurs. La prévention est essentielle pour protéger la santé des travailleurs et réduire le nombre de cas de NCB.
Dans le BTP, les ouvriers du bâtiment sont souvent exposés à des postures contraignantes, à des mouvements répétitifs et à des vibrations, ce qui augmente leur risque de développer une NCB. Dans l'industrie agroalimentaire, les travailleurs à la chaîne sont soumis à des cadences élevées et à des tâches répétitives, ce qui peut également favoriser l'apparition d'une NCB. Les caristes, qui passent de longues heures à conduire des chariots élévateurs, sont également exposés à des vibrations et à des postures contraignantes. Les études montrent que les caristes ont un risque 3 fois plus élevé de développer une NCB par rapport à la population générale. Les entreprises doivent prendre des mesures pour protéger leurs employés dans ces secteurs à risque.
Les caissières, qui effectuent des mouvements répétitifs avec les bras et les mains tout au long de la journée, peuvent également développer une NCB. De même, les personnes qui travaillent sur écran pendant de longues heures, sans adopter une posture ergonomique adéquate, sont plus susceptibles de souffrir de NCB. Une étude de l'INRS a révélé que 40% des personnes travaillant sur écran souffrent de troubles musculo-squelettiques, dont la NCB. La prévention dans ces secteurs est essentielle pour protéger la santé des travailleurs et réduire le nombre de cas de NCB.
Avantages de la reconnaissance en maladie professionnelle
La reconnaissance d'une NCB comme maladie professionnelle offre plusieurs avantages au patient. Elle lui permet de bénéficier d'une indemnisation, qui peut prendre la forme d'indemnités journalières (IJ), d'une rente ou d'un capital. Les indemnités journalières sont versées pendant l'arrêt de travail. La rente est versée si le patient conserve des séquelles de sa maladie. Le capital est versé en cas de décès du patient. Ces indemnités permettent de compenser la perte de revenus et les dépenses liées à la maladie.
La reconnaissance en maladie professionnelle permet également une prise en charge des frais médicaux liés à la NCB. Ces frais peuvent inclure les consultations médicales, les médicaments, les séances de kinésithérapie, les examens complémentaires et les interventions chirurgicales. Le patient peut également bénéficier d'une aide à la reconversion professionnelle si sa maladie l'empêche de reprendre son ancien travail. L'aide à la reconversion professionnelle peut prendre la forme de formations, de bilans de compétences ou d'accompagnement à la recherche d'emploi.
Difficultés de la reconnaissance
Malgré les avantages qu'elle offre, la reconnaissance d'une NCB comme maladie professionnelle peut être difficile à obtenir. La procédure est complexe et exigeante, et le patient doit fournir des preuves solides du lien de causalité entre sa maladie et son travail. L'employeur peut contester la reconnaissance de la maladie professionnelle, ce qui peut allonger et compliquer la procédure. Il est donc important de se faire accompagner par des professionnels pour constituer un dossier solide et défendre ses droits.
L'une des principales difficultés réside dans la preuve du lien de causalité entre la NCB et le travail. Il est souvent difficile de démontrer que la NCB est directement liée aux conditions de travail du patient et non à d'autres facteurs, tels que l'âge, les antécédents médicaux ou les activités de loisirs. L'expertise médicale joue donc un rôle crucial dans la reconnaissance de la maladie professionnelle. Il est important de consulter un médecin expert et de lui fournir toutes les informations nécessaires pour établir le lien de causalité.
Impact de la NCB sur la mobilité et la capacité à conduire
La névralgie cervico brachiale peut avoir un impact significatif sur la mobilité et la capacité à conduire. La douleur, les engourdissements et la faiblesse musculaire peuvent rendre difficile la manipulation du volant, le passage des vitesses et le freinage. Il est donc essentiel de prendre des précautions et de consulter un médecin pour évaluer l'aptitude à la conduite. La sécurité routière est primordiale, et il est important de ne pas conduire si l'on n'est pas en mesure de le faire en toute sécurité.
Effets de la NCB sur la conduite
La douleur et la limitation des mouvements sont parmi les principaux effets de la NCB sur la conduite. La douleur peut rendre difficile la rotation du cou pour vérifier les angles morts, et la limitation des mouvements peut rendre difficile la manipulation du volant. Les engourdissements et la perte de sensibilité dans les bras et les mains peuvent rendre difficile la manipulation des commandes et le freinage. Une force musculaire réduite peut rendre difficile le maintien d'une position de conduite correcte. Ces effets peuvent augmenter le risque d'accident et il est important d'en être conscient.
La fatigue accrue est un autre effet de la NCB qui peut affecter la capacité à conduire. La douleur chronique et le stress liés à la NCB peuvent entraîner une fatigue importante, ce qui peut réduire la vigilance et augmenter le risque d'accident. Les personnes souffrant de NCB doivent donc être particulièrement attentives à leur niveau de fatigue et éviter de conduire lorsqu'elles se sentent fatiguées. Il est important de se reposer suffisamment avant de prendre la route et de faire des pauses régulières pendant le trajet.
- Douleur et limitation des mouvements (difficulté à tourner la tête, à manipuler le volant)
- Engourdissement et perte de sensibilité dans les bras et les mains (difficulté à manipuler les commandes, à frein er)
- Faiblesse musculaire (difficulté à maintenir une position de conduite)
Adaptations possibles du véhicule
Plusieurs adaptations du véhicule peuvent être envisagées pour faciliter la conduite des personnes souffrant de NCB. Un siège ergonomique peut améliorer le confort et réduire la douleur. Un volant adapté peut faciliter la manipulation du volant. Des commandes vocales peuvent permettre de contrôler certaines fonctions du véhicule sans avoir à utiliser les mains. La boite de vitesse automatique peut aussi améliorer grandement le confort et faciliter la conduite. Ces adaptations peuvent rendre la conduite plus sûre et plus confortable pour les personnes souffrant de NCB.
Importance de l'avis médical
Il est impératif de consulter un médecin agréé pour évaluer l'aptitude à la conduite en cas de NCB. Le médecin pourra évaluer l'impact de la maladie sur la capacité à conduire et recommander les adaptations nécessaires. Il peut également prononcer une inaptitude temporaire ou définitive à la conduite, en fonction de la gravité de la NCB. Le risque de suspension ou d'annulation du permis de conduire en cas d'inaptitude existe, et il faut bien le prendre en compte. Il est important de respecter l'avis du médecin et de ne pas conduire si l'on n'est pas en mesure de le faire en toute sécurité.
Solutions alternatives à la conduite
Si la conduite est impossible ou déconseillée, plusieurs solutions alternatives peuvent être envisagées. Les transports en commun, les services de transport adaptés et le télétravail (si possible) peuvent permettre de maintenir une certaine autonomie et de limiter les déplacements. Le transport solidaire, avec des proches ou des associations, peut aussi être une solution intéressante. Il est important de trouver des solutions alternatives pour maintenir sa mobilité et son autonomie.
Névralgie cervico brachiale et financement auto : L'Impact indirect
Bien que la NCB n'empêche pas directement l'accès au financement auto, elle peut avoir un impact indirect significatif. Les répercussions financières de la maladie, la difficulté d'accès au crédit en raison de la perte de revenus et les exigences accrues des assurances emprunteur peuvent compliquer l'acquisition d'un véhicule. Il est donc important de bien anticiper ces difficultés et de rechercher des solutions adaptées. Une bonne planification financière est essentielle pour surmonter ces difficultés.
Les repercussions financières de la NCB
La NCB peut engendrer une baisse de revenus en raison des arrêts de travail, de la perte d'emploi ou de la nécessité d'une reconversion professionnelle moins rémunérée. Les dépenses de santé, incluant les médicaments, les séances de kinésithérapie et les consultations médicales, peuvent également augmenter considérablement. Le coût des adaptations du véhicule, si elles sont nécessaires, représente une dépense supplémentaire non négligeable. De nombreuses personnes se retrouvent confrontées à des dettes existantes, issues de prêts antérieurs, qu'il devient difficile de rembourser en raison de la perte de revenus. Ces répercussions financières peuvent rendre difficile l'accès au financement auto.
- Baisse de revenus (arrêt de travail, perte d'emploi, reconversion professionnelle moins rémunérée)
- Augmentation des dépenses de santé (médicaments, kinésithérapie, consultations médicales)
- Coût des adaptations du véhicule (si nécessaire)
- Eventuelles dettes liées à des prêts antérieurs (difficiles à rembourser en cas de perte de revenus)
Difficulté d'accès au crédit auto
Les banques et les organismes de crédit évaluent attentivement le risque de non-remboursement avant d'accorder un prêt. La perte de revenus et l'instabilité financière liées à la NCB sont considérées comme des facteurs de risque importants. Cela peut entraîner un refus de prêt, des taux d'intérêt plus élevés ou des exigences de garanties plus importantes. Une personne souffrant de NCB peut se voir refuser un prêt auto, même si elle était solvable avant la maladie. Les banques peuvent exiger un apport personnel plus important ou une caution pour accorder un prêt.
Les organismes de crédit peuvent demander des justificatifs de revenus, des bilans de santé et des informations sur l'activité professionnelle du demandeur. Si ces informations révèlent une NCB et une perte de revenus, le prêt peut être refusé ou accordé à des conditions moins favorables. Il est donc important de préparer soigneusement sa demande de prêt et de fournir des informations complètes et transparentes. Il est également important de se faire accompagner par un conseiller financier pour optimiser sa demande de prêt.
Le rôle de l'assurance emprunteur
L'assurance emprunteur peut couvrir le remboursement du prêt en cas d'incapacité de travail, de perte d'emploi ou de décès de l'emprunteur. La NCB peut être considérée comme un risque aggravé de santé par les assureurs, ce qui peut entraîner une majoration des primes d'assurance ou un refus d'assurance. Les personnes souffrant de NCB doivent donc être particulièrement attentives aux conditions de l'assurance emprunteur et rechercher des contrats adaptés à leur situation. Il est important de comparer les offres d'assurance emprunteur et de choisir le contrat le plus avantageux.
La convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) permet aux personnes présentant des problèmes de santé d'accéder plus facilement à l'assurance emprunteur. Cette convention prévoit des règles spécifiques pour l'évaluation des risques et la tarification des assurances, afin de faciliter l'accès au crédit. Il est important de se renseigner sur la convention AERAS et de vérifier si elle peut s'appliquer à sa situation. La convention AERAS peut permettre de réduire le coût de l'assurance emprunteur ou d'obtenir une assurance malgré les problèmes de santé.
Solutions et alternatives de financement
Plusieurs solutions et alternatives de financement peuvent être envisagées pour acquérir un véhicule malgré la NCB. Le prêt personnel affecté à l'achat d'une voiture adaptée est une option courante. Il est important de comparer les offres et de négocier les taux. Le crédit à la consommation peut également être envisagé, mais il convient d'être attentif aux taux d'intérêt élevés. Le taux d'intérêt moyen d'un crédit à la consommation en France est de 6,5% en 2023. Il est donc important de bien comparer les offres et de négocier les taux.
Le leasing (LOA/LLD) peut représenter une solution potentiellement plus accessible, mais il faut bien examiner les conditions de restitution du véhicule. Des aides financières spécifiques peuvent être sollicitées auprès de la MDPH (Prestation de Compensation du Handicap) pour l'adaptation du véhicule, des organismes sociaux (CPAM, MSA, Carsat) pour des aides ponctuelles, et des associations ou fondations pour un soutien financier. Des économies personnelles et un apport personnel peuvent réduire le montant du prêt et rassurer les organismes de crédit. Enfin, la garantie d'un tiers, un proche se portant garant pour le remboursement du prêt, peut faciliter l'obtention du financement. Il existe de nombreuses solutions pour financer l'achat d'un véhicule malgré la NCB, il est important de se renseigner et de choisir la solution la plus adaptée à sa situation.
Il faut garder à l'esprit ces alternatives :
- Prêt personnel affecté à l'achat d'une voiture adaptée : Comparer les offres, négocier les taux.
- Crédit à la consommation : Attention aux taux d'intérêt élevés.
- Leasing (LOA/LLD) : Solution potentiellement plus accessible, mais attention aux conditions de restitution du véhicule.
- Des aides financières spécifiques de la MDPH.
- Rechercher des assurances auto spécialisées dans les risques aggravés.
- Se renseigner sur les aides financières disponibles pour l'adaptation du véhicule.
- Préparer soigneusement sa demande de financement en mettant en avant les atouts de sa situation.
En conclusion, la névralgie cervico brachiale peut avoir un impact significatif sur l'accès au financement auto, mais des solutions existent. Il est important de se renseigner, de se faire accompagner et de ne pas hésiter à solliciter les aides disponibles. La mobilité est essentielle pour l'autonomie et l'insertion professionnelle, et il est important de ne pas renoncer à ses projets en raison de la NCB. Avec une bonne planification et les bonnes informations, il est possible de surmonter les obstacles et de réaliser ses projets.